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Comment s'habiller en automne ?

- NE VOUS COUVREZ PAS TROP – CE N’EST PAS ENCORE L’HIVER -

L’été indien est certainement le moment que l’on préfère pour courir en automne, les journées sont encore ensoleillées et les températures commencent à diminuer.  Malheureusement la pluie reste au rendez-vous. L’essentiel en automne est de vous protéger de l’humidité et de se préparer au froid.

Ressortez votre collant long que vous portiez les jours de fraîcheurs au printemps et votre t-shirt manches longues sous lequel vous pouvez mettre un fin sous-vêtement technique si vous êtes un peu frileux.

Méfiez-vous du vent, il augmente la déperdition de chaleur  

Une veste coupe-vent reste le vêtement le plus important en automne. Elle vous permet de porter des couches encore assez fines par-dessous tout en empêcher le froid de venir taper sur votre torse.

 Pour courir sous la pluie il vous faudra envisager une veste imperméable.

Une veste imperméable est un vêtement aux coutures soudées qui ne permettent aucune infiltration. Les vestes dites ‘imperméables’ bas de gamme, sont faites d’un tissu résistant à l’eau laissant l’humidité s’infiltrer par les coutures.

Un spécialiste différencie totalement ces deux types de produits qui se ressemblent mais n’offrent pas du tout les mêmes technicités.

Cette veste doit vous protéger contre le vent et l’humidité mais doit en même temps permettre à la chaleur de s’échapper pour éviter la surchauffe et le refroidissement.

D'un point de vue technique :  (par  O. Vanhuysse - Personal trainer - EREPS EQF level 4)

Toute la technicité de votre équipement dépend d’abord de la façon dont il va réagir aux changements dans votre corps lors de l’activité physique.

  • La première couche évacue la transpiration en l’absorbant, et en la transformant en vapeur pour sécher. Si elle ne « colle » pas à votre corps, la chaleur ne se transmets pas, et il restera mouillé beaucoup plus longtemps. Evitez les vieux t shirts en coton bien sûr, ils ne sèchent pas, s’alourdissent, et se détendent.
  • Si vous mettez une deuxième couche fine, type micro polaire, assurez-vous qu’elle est aussi saillante, pour que la vapeur passe facilement au travers, sans avoir le temps de se retransformer en eau entre les deux couches. Gardez en tête qu’une deuxiéme couche n’est utile que pour un rythme très lent, et sans trop de D+. Il est intéressant d’en avoir une dans le sac de trail, pour les moments de récupérations, mais en plein effort, vous surchaufferez très vite. Il suffit de regarder la différence au départ entre les élites, habillé à peine plus chaudement que Jean Michel Saive dans une salle chauffée, et moi-même, au départ du trail des bosses par 0 degrés pour comprendre le principe inversement proportionnel entre intensité/habillement.
  • La dernière couche, la célèbre « gore tex », ou pour les plus anciens, le « K –way », va couper le vent et donc empêcher une perte de chaleur qui se ressent très vite même en plein effort. Elle vous protège aussi des intempéries, la neige, la pluie..

Cette couche idéale est probablement la plus recherchée par tous, car elle nous donne le look du coureur moderne, ou d’Emile Zatopek. (ce qui reste flatteur, avouons-le..).

Il faut éviter à tout prix les modèles « low cost », qui ne sont que des bâches en plastique améliorées, qui vont retenir toute la vapeur d’eau, et vous faire baigner dans votre sueur dès les premiers kilomètres. Mieux vaut mettre un budget minimum, et opter pour une veste avec une membrane imper/respirante.

respirabilite running vetement trakks

Ensuite, et c’est là que ça devient moins connu, votre doit également être près du corps, et surtout elle doit rester fermée. Pour que la vapeur d’eau soit « poussée » à travers la membrane, il faut une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de votre veste, sinon elle va s’accumuler sur la doublure. Cette respirabilité n’est également efficace que par temps froid. Au plus la différence de température est grande entre l’intérieur et l’extérieur de votre veste, au mieux elle respire. Il est donc inutile d’enfiler le meilleur gore tex du monde en milieu tropical, vous serez aussi mouillé dedans que dehors. Les aérations mécaniques (ouvertures avant, sous les bras, et via les poches) ne sont a que en cas d’efforts très intenses et longs, qui demanderont une évacuation du surplus de condensation, et permettre aux couches en dessous de sécher plus vite, mais pas à augmenter l’efficacité de la membrane.

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