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Pit Stop

Dans le sport automobile comme en running, il faut parfois changer ses gommes pour continuer sa course dans les meilleures conditions de performance. Voici quelques conseils qui vous permettront de rentrer au stand au bon moment avant de repartir de plus belle.

Après diverses hésitations, vous avez franchi le pas et décidé de vous lancer dans la grande aventure de la course à pied. Vous avez enfin trouvé celles qui seront vos compagnes durant de longs kilomètres à travers les forêts et sur les routes macadamisées. Elles sentent encore bon le neuf une fois sortie de leur boîte leur niveau de protection et de maintien est maximal.

Mais quelle sera la durée de cette idylle avec vos « running » ?

Une question récurrente posée aux conseillers-vente TraKKs qui ont conseillé le coureur dans son choix. Malheureusement, malgré leur expertise, ces personnes ne sauront vous donner une réponse précise. Car si les chaussures possèdent une durée de vie limitée, il n’est pas question d’obsolescence programmée comme on en parle pour des produits électroménagers.

S’il est hasardeux, farfelu, mais surtout mensonger de vous donner un nombre précis, il existe cependant des fourchettes kilométriques et non destinées à la dégustation, au-delà desquelles il convient de s’assurer si le retour aux stands pour un changement de pneus n’est pas (plus que) nécessaire.

La qualité joue dans une usure moins rapide

La qualité du produit est évidemment un facteur important dans l’usure du produit. Sans vouloir dénigrer les marques de grande surface type Décathlon, les chaussures qu’elles produisent, n’ont pas fonction à être éternelles. Elles risquent donc de rendre plus rapidement l’âme que des consoeurs vendues par des marques plus réputées.

Cependant, notoriété et prix plus élevé de la chaussure ne rime pas toujours avec qualité. Ce n’est pas parce que vous avez sorti les billets que le produit sera adapté à votre pied et à votre type de foulée. Si la tentation et la facilité d’acheter sur le net est naturelle, le risque de dépenser son argent à perte y est bien plus important, surtout en cas de défaut de fabrication. C’est pour cela que l’avis d’un magasin spécialisé peut vous éviter de faire de mauvais choix et surtout les spécialistes pourront vous aider en cas de problème en faisant appel à leurs fournisseurs. Sur le net, il est bien plus difficile de bénéficier du même service après vente.

Poids, foulée et revêtement

Au-delà de la qualité de la fabrication, la chaussure s’use naturellement en fonction de critères qui varieront parfois très fort d’un individu à l’autre. Quel est son poids ? Sur quel type de revêtement effectue-t-il ses entraînements et ses courses ? Quelle est la fréquence de ses sorties ? Voici trois questions qu’il convient aussi de se poser.

Premièrement, à chaque impact sur le sol, vous imposez trois fois votre poids aussi bien à vos articulations qu’à l’amorti de vos chaussures. Un coureur plus « lourd » risque donc d’user plus rapidement ses chaussures, même si elles sont conçues pour des runners de son gabarit.

Deuxièmement, le macadam est une surface abrasive qui abîme plus vite vos chaussures même si elles ont été conçues pour lui résister. Emprunter des chemins de terre sans trop de cailloux permet de soulager quelque peu les semelles, tout en économisant l’amorti de la semelle intermédiaire étant donné que vous courez sur une surface plus meuble.

Enfin, la fréquence des sorties joue un rôle majeur dans l’usure de vos « chaussons ». Un coureur qui effectuera des entraînements quotidiens risquent de mettre à plus dur épreuve ses semelles qu’un autre qui se contentera d’une ou deux sorties par semaine. Courir moins ou alterner les paires peut allonger quelque peu la durée de vie de vos paires. S’il est coûteux d’avoir deux modèles en même temps, cela peut vous aider à les faire durer plus longtemps sans oublier la possibilité de casser la routine si les deux paires présentent des caractéristiques quelque peu différentes (par exemple, une paire pour les sorties longues, une pour les exercices de vitesse).

Quels risques de courir avec des chaussures usées ?

Après plusieurs mois d’utilisation plus ou moins intensive, les chaussures de running perdent leurs qualités premières et remplissent de moins en moins leur rôle protecteur. Les chocs sont moins bien absorbés, l’amorti est plus sec et les articulations trinquent, sans compter un éventuel déséquilibre si jamais l’une des deux chaussures devait être plus usée que l’autre. Courir dans ces conditions risque d’augmenter les blessures à répétition dans les zones allant des pieds jusqu’au bassin.

Douleurs articulaires, tendineuses, périostites, essuie-glaces… de nombreuses pathologies qui peuvent être évitées simplement en passant au stand au bon moment.

Quels sont les signes d’usure ?

Certains modèles sont plus solides que d’autres. En effet, les chaussures proposées répondent aux caractéristiques des coureurs. La chaussure d’un coureur minimaliste ne sera pas la même qu’un coureur attaquant sur le talon. De même tout le monde n’optera pas pour le même style de running en fonction de ses objectifs.

La course à pied, c’est aussi apprendre à être à l’écoute de son corps. Une douleur inhabituelle peut parfois être un signe.  Si vous êtes un coureur plus lourd, vos chaussures s’useront normalement plus vite que pour un coureur léger à rythme d’entrainement identique.

Lorsque la semelle intermédiaire blanche de vos running apparait sur la semelle extérieure, c’est que cette dernière est en train de disparaître et qu’elle n’est plus en mesure de « protéger » la semelle intermédiaire. Celle-ci peut être trop molle et se plie facilement lorsqu’on s’appuie dessus, ce qui est un autre signe d’usure. Tout comme le contrefort qui commence à bouger, maintenant moins bien votre pied dans la chaussure.

Posez vos baskets sur une surface plane et observez si elles sont encore droites. Si l’une des deux, car il arrive qu’une chaussure s’use plus vite que l’autre, n’est pas dans ce cas, c’est qu’il est temps de changer de gommes au stand.

Si vous avez un doute malgré ses quelques conseils, n’hésitez pas à vous rendre chez nous où des professionnels observeront vos chaussures et sauront vous confirmer s’il faut en changer et éventuellement vous diriger vers un autre modèle mieux adapté. Car il arrive parfois qu’une usure rapide des chaussures soit le fruit d’un modèle pas vraiment adapté à votre morphologie ou à votre type de foulée.

Utilisez vos montres et applis pour connaître votre kilométrage

S’il est impossible de donner un nombre précis, on estime qu’il convient en tenant compte de tous les paramètres énumérés plus haut qu’il faut changer ses pneus de course à pied entre 800 et 1000 kilomètres d’utilisation pour un modèle « normal ». Si vous optez pour des chaussures plus légères dans une optique plus minimaliste, ce changement de gommes peut se faire après 500 ou 600 kilomètres. Si vous avez peur de vous tromper sur la distance parcourue, n’hésitez pas à utiliser vos montres ou applications pour savoir où vous en êtes. Même si vous aimez courir libéré de la contrainte de ces gadgets modernes. Rien ne vous oblige à scruter le chrono, ni même à partager vos exploits sur les réseaux sociaux. Mais vous aurez juste une information en plus qui peut vous aider.

N’hésitez en tout cas jamais à faire appel à un magasin TraKKs au moindre doute. Leurs conseillers-vente sont avant tout des pratiquants connaissant les produits et sauront vous guider et vous aider à faire le bon choix. Ils seront aussi là en cas de problème après l’achat contrairement à pas mal de sites en ligne ne se préoccupant plus de leur client une fois la vente conclue et la livraison effectuée. Tenez en compte et d’ici là, bonne route !